Les États-Unis, le Mexique, le Costa Rica et la Jamaïque unissent leurs forces pour accueillir la Coupe du Monde féminine 2031.

Dans un geste inédit et hautement symbolique, les fédérations de football des États-Unis , du Mexique , du Costa Rica  et de la Jamaïque ont déposé une candidature conjointe pour l’organisation de la Coupe du Monde féminine 2031. Une première dans l’histoire de la CONCACAF, qui verrait ainsi quatre nations de la région s’unir autour d’un même projet sportif et institutionnel.


Pour la Jamaïque, ce projet revêt une dimension historique. L’île caribéenne pourrait devenir le premier pays de la région à accueillir une phase finale de Coupe du Monde, marquant ainsi un tournant dans la représentation du football féminin dans cette partie du monde. Un symbole de fierté nationale et de reconnaissance régionale pour un pays qui, malgré des moyens limités, a su imposer son nom sur la scène mondiale à travers les Reggae Girlz.


Cette candidature illustre également la volonté de la CONCACAF de s’affirmer comme un acteur majeur du football féminin mondial, dans la continuité du Mondial masculin 2026 déjà attribué aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
Mais cette dynamique met aussi en lumière les disparités criantes au sein de la région.

Pour Haïti, cette annonce sonne comme un nouveau revers symbolique. Malgré le talent et la passion qui habitent ses joueuses, le pays peine à structurer son football, miné par l’absence d’infrastructures adéquates, le manque d’encadrement institutionnel et la fragilité du championnat local.


Alors que ses voisins multiplient les projets ambitieux, Haïti reste en quête d’une véritable politique de développement durable du sport roi. Une attente longue, mais toujours portée par l’espoir et la ferveur de tout un peuple.