Le mardi 14 octobre 2025, le réveil a été brutal pour tout un peuple. La veille, à Tegucigalpa, la sélection haïtienne a vécu une nuit cauchemardesque. Première de son groupe avant la rencontre, elle affrontait le Honduras dans un duel décisif pour la qualification à la Coupe du Monde 2026. Mais au lieu d’un exploit, c’est un naufrage : 3-0. Et ce revers porte un nom : Sébastien Migné.
Une équipe sans âme, des choix sans logique
Depuis plusieurs semaines, les signaux étaient clairs : cette sélection manquait de repères. Mais contre le Honduras, tout a éclaté au grand jour. Migné, une fois de plus, a pris des décisions incompréhensibles. Pourquoi écarter Duke Lacroix, excellent au poste de latéral gauche, pour titulariser Martin Expérience dans un match aussi crucial ? Résultat : une défense désorganisée, vulnérable dès les premières minutes.
Pire encore, il opte pour un 4-4-2 figé, sans véritable récupérateur au milieu, face à un adversaire qui, lui, renforce son entrejeu. Haïti s’est fait dominer dans tous les secteurs du jeu. Et que dire de la titularisation d’un Derrick Étienne hors de forme, méconnaissable ? À ce niveau, ce ne sont plus des erreurs : c’est un manque de lucidité.
Du banc, aucune lumière
Depuis son arrivée, Migné donne l’impression de naviguer à vue. Pas de plan clair, pas d’identité de jeu, pas de progression visible. Ses compositions changent sans logique, ses ajustements sont tardifs ou inexistants.Face au Honduras, il a semblé impuissant, incapable de lire le match ni de redonner confiance à ses hommes. Un sélectionneur doit inspirer, guider, trancher. Lundi soir, Haïti n’avait ni guide ni plan.
L’espoir existe… mais il tient à un
Mathématiquement, tout n’est pas perdu. Haïti peut encore se qualifier, à condition de battre le Costa Rica et le Nicaragua, tout en espérant un faux pas du Honduras. Mais soyons réalistes : avec le niveau affiché et le manque de direction, cet espoir relève du miracle plus que de la stratégie.
Haïti a besoin d’un vrai leader
Sébastien Migné n’est peut-être pas un mauvais formateur, mais il n’a pas la carrure d’un bâtisseur de rêve mondial. Haïti mérite un sélectionneur capable de fédérer, de faire les bons choix, de donner une véritable identité à son équipe. Un homme capable de transformer le potentiel en performance.
Aujourd’hui, avec Migné, on ne construit pas l’avenir, on l’abîme. Et une chose est certaine : Sébastien Migné peut tout tenter… sauf qualifier Haïti pour une Coupe du Monde.
